Historique:
La Caracole est un groupe amateur de danses traditionnelles de Wallonie. Elle a été créée en septembre 1983 et s’engage alors résolument dans l’apprentissage de danses de son terroir. Elle se produit partout en Belgique, dans des musées, des parcs, des reconstitutions historiques. Elle participe à des fêtes des vieux métiers, des cérémonies officielles,…
Costumes wallons du 19ème siècle:
Pour les dames: Jupe longue unie ou rayée de gros coton. Elles portent un corsage de couleur unie, rehaussé par un foulard de manière à cacher leur cou. La jupe est agrémentée d’un jupon de soie noir, jupon que les dames mettaient le dimanche ou les jours de fête. Ensuite, par-dessous la jupe, elles portent un jupon de coton blanc avec des dentelles ainsi que des bas noirs. Les chaussures sont des bottillons noirs ou bruns à boutons. Bien que les paysans portaient des sabots pour travailler, il est très peu probable qu’ils allaient danser avec ceux-ci mais bien avec des chaussures.
Les dames portent un chapeau appelé barada, chapeau de paille de forme spéciale garni d’un volant d’étoffe ou de dentelle pour protéger le cou du soleil. Le barada a toute une histoire. Essentiellement composé d’une forme en paille d’un modèle particulier et d’un volant de tissu léger ou de dentelle, muni parfois d’une bride en une ou deux pièces qui passait ou qui pouvait être nouée sous le menton, et souvent orné sur le devant, d’un ruban de couleur. Le ruban était plus ou moins large, et plus ou moins long, et il se plaçait plus ou moins haut; le fond du chapeau était parfois doublé. Les variations qu’a subi la barada tiennent à la mode et aussi au goût personnel des paysannes, leur coquetterie et l’état de leur fortune.
Pour les hommes: Ils portent un sarrau, sorte de grande blouse bleue en coton. A l’époque, le sarrau était fait en lin ou en chanvre. Le sarrau était le vêtement-type des classes ouvrière et agricole du 19ème siècle. Il se portait dans toutes les provinces. Vêtement de fête ou de travail, de légères différences apparaissent dans l’ampleur et la longueur selon les régions. Il se portait souvent au-dessus d’une camisole de laine ou de flanelle ou même par-dessus une redingote. Il jouait en quelque sorte le rôle d’un cache-poussière. Certains corps de métiers se distinguaient par le port de sarraus finement rayés: brun et noir, bleu et blanc, gris et blanc et parfois même blanc écru.
Les hommes portent un pantalon de coton noir, pour rappeler la culotte noire que portaient les paysans au 19ème siècle. Le foulard rouge à pois blanc était porté par les hommes au-dessus de leur sarrau. La casquette noire est réalisée selon un modèle porté autrefois.
Costumes wallons du 18ème siècle:
Pour les dames: Les dames portent des costumes réalisés à base de patrons et de modèles de ce qui était porté dans la bourgeoisie du 18ème siècle en Wallonie. Elles portent des bas blancs, un jupon blanc, un faux-cul (pour relever la jupe sur les côtés), une sous-jupe de couleur vive, lignée ou à fleur, une robe unie, lignée ou à motifs anciens. Le tout est agrémenté de bijou, de gants blancs, d’éventail. Les robes sont à larges décolletés.
Pour les hommes: Un pantalon mi-long s’arrête sous le genou. Des bas blancs viennent achever d’habiller la jambe. Les hommes portent de larges chemises blanches sous une veste de couleur vive agrémentée de boutons dorés. Ils portent le jabot.
Répertoire de toute la Belgique:
Tirées des cahiers de ménétriers (meneurs de danses d’autrefois) wallons des 18ème et 19ème siècles, les danses exécutées par La Caracole émanent de toutes les régions de Belgique. Etre ménétrier n’était pas une profession car le ménétrier pouvait être maréchal-ferrant, tailleur, cloutier, maçon, … Les ménétriers jouaient le samedi au cabaret, aux noces et lors des fêtes villageoises dans leurs villages ou dans les villages voisins. Ils se déplaçaient à pied ou en charrette. Peu de ménétriers savaient lire la musique; ils bénéficiaient le plus souvent d’une transmission orale des airs. Peu de cahiers de ménétriers ont subsisté. Ceux qui ont été conservés sont ceux dont le groupe s’est inspiré pour exécuter ses danses.
Voici les manuscrits les plus importants:
Les chorégraphies du 18ème siècle élaborées par le groupe sont issues principalement du journal “l’Echo”, un des premiers recueils imprimés relatifs à la danse du terroir wallon et du manuscrit du ménétrier namurois Wandembrile.
Les “P’titès Danses” (Amoureuse, Maclotte, Passe-Pied, Allemande), les “Hautès Danses” (danses de couples) telles que Valse, Mazurka, Polka et Scottish ainsi que les “Quadrilles”, encore dansés par nos grands-parents, constituent le répertoire du 19ème siècle. Les pas de maclotte, de polka, mazurka, scottish, passe-pieds et allemandes constituent la plus grande partie des danses du 19ème siècle.
Les pas en usage au 18ème siècle sont les pas de gavotte, le contretemps de gavotte, le demi-contretemps, l’assemblé, le chassé, le pas de bourrée, le balancé, le rigaudon et le pas anglais. Les danses sont exécutées en contredanses française ou anglaise ou en cercle.
Programme:
Représentations:
La Caracole se produit régulièrement en Wallonie notamment au Fourneau St Michel, aux fêtes de Wallonie, aux journées du patrimoine, dans divers musées, brocantes, châteaux, reconstitutions historiques, fêtes des vieux métiers, grands feux, expositions, mariages,…
Tournées à l’étranger:
Grandes manifestations:
La Caracole
Marie-Christine Kouff, secrétaire
rue Château des Balances, 57
B-5000 Namur
Belgique
tel: +32 (0)473.276.459
Site web